Le monde change et la révolution économique et digitale ne s’arrête pas seulement à celle des fameuses cryptomonnaies. On trouve également d’autres produits complètement dématérialisés, mais tout aussi intéressants au niveau de l’investissement ou même, en tant que bien positionnel. 

Les NFT en font partie et le métaverse s’apparente à la perfection pour ce futur monde virtuel dans lequel vont tenter de s’immiscer de plus en plus de pratiquants. Si de telles lignes peuvent vous paraître totalement désuètes, il est tout à fait normal de se sentir perdu. Ces nouvelles technologies n’en sont qu’à leur balbutiement et l’évolution devrait surtout intervenir dans les prochaines années. 

En utilisant les codes de la réalité sans l’être directement, le métaverse veut créer un nouvel univers, tout comme les NFT se veulent être des nouveaux objets d’art à posséder. Comme ces derniers dans le réel, l’investissement peut parfois être juteux à leur sujet. 

Nous y reviendrons en détail et profitons donc de cet article pour vous présenter tout cet écosystème, encore si abstrait pour beaucoup. Comment fonctionnent les NFT, quels sont leurs intérêts et pourquoi s’apparentent-ils comme le futur ? Nous nous poserons également les mêmes questions quant au métaverse. 

Retour sur ce nouveau monde et explications en long et en large. C’est parti ! 

Les NFT

Jetons non-fongibles de leur traduction littérale française, non-fongible tokens pour les anglophones ou encore, nifties pour les habitués de cette nouvelle technologie, que sont vraiment les NFT ? 

Pour le moment et bien que la technologie vise à se démocratiser de plus en plus, il faut très certainement posséder un portefeuille conséquent pour pouvoir investir dans les NFT. Il faut tout simplement être assez riche pour acheter quelque chose qui peut encore aujourd’hui et à l’idée de l’avenir, sembler insensé. Acheter un tweet ou une image numérique reste aujourd’hui si peu commun et donc, vraisemblablement, très cher. 

Tour en vigueur et présentation de cet univers dématérialisé.

Qu’est-ce qu’un NFT ?

Nous avons attaqué ce chapitre avec une définition littérale, mais il est surtout important de comprendre ce qui rend ce fameux jeton “non-fongible”. Aujourd’hui et dans le monde des cryptomonnaies, quelque chose de fongible peut être remplacé par un autre objet ou une somme équivalente, à un moment donné. Dans le monde général, un bon d’achat non nominatif ou une simple chemise entrent allègrement dans ce principe : il est possible de donner une valeur dans une autre devise que cet objet en lui-même, fort logiquement en euros si l’on s’en tient à une transaction française classique. 

Quelque chose de non-fongible ne trouve, lui, aucun remplacement possible ou autre substitution. C’est sur ce principe que rentre le NFT avec l’impossibilité d’être remplacé, le tout en ajoutant une base de cryptographie basée sur une blockchain ERC, comme vous en avez désormais l’habitude si vous visitez fréquemment notre site. 

Contrairement à notre bonne chemise vendue dans le monde physique et réel, un NFT pourra, durant toute sa vie, être tracé et justifier sa possession par son détenteur. Seul son propriétaire peut être en passe de justifier sa possession, grâce à ce suivi infaillible depuis sa création. 

Avec une sécurité accrue grâce au chiffrage de l’information sur la blockchain, il est aujourd’hui impossible de rendre un NFT caduque ou de le falsifier. Une donnée majeure à prendre en compte pour l’investissement, d’autant plus si l’on compare cela à de l’art classique où de nombreux faux tournent dans le monde. 

Aujourd’hui, l’écosystème des NFT continue d’exploser avec des chiffres, bien réels, tout bonnement indécents. On évoque le sujet dans un article dédié à la définition du NFT.

L’univers des NFT fait exploser la bulle numérique

Il faut encore que le marché s’étende et que l’intérêt puisse dépasser les chiffres exorbitants de certaines ventes de NFT à l’unité. Lorsque le NFT va réellement se démocratiser et s’ouvrir au plus grand nombre, avec des chiffres de vente plus bas, mais des objets virtuels bien plus nombreux, alors la NFT sera le nouveau monde comme beaucoup l’attendent. 

En attendant et en conservant les ventes records, par exemple le premier tweet de Jack Dorsey, l’ancien président directeur-général de Twitter (vendu plus de 2,5 millions de dollars), cette révolution chamboule tout de même les habitudes prises par le monde du numérique. 

Avec l’explosion de la métaverse dans les années à venir, le marché du NFT pourrait continuer d’exploser et selon William Quigley, un acteur majeur du monde numérique et dématérialisé, les NFT pourraient atteindre 10 000 milliards de ventes annuelles chaque année. 

Lors des six premiers mois de l’année 2021, les ventes de NFT avaient dépassé les 2,5 milliards de dollars. Depuis, les chiffres n’ont cessé d’augmenter et prouvent l’intérêt grandissant envers ces nouvelles technologies. Surtout, ce sont la compréhension de celles-ci qui permettent réellement de changer la donne à leur sujet. 

Quel intérêt d’acheter des NFT ?

L’exemple à prendre peut être celui du tweet de Jack Dorsey tout juste cité ou n’importe quelle autre vente majeure effectuée dans le monde des NFT, dans l’art ou même, dans les jeux vidéo ou non sans logique, ce nouvel univers trouve une place de choix. 

Alors, pourquoi ne pas imprimer ou obtenir, en enregistrant gratuitement, une copie ou une image du fameux jeton vendu ? Le NFT vous produit quelque chose de sécurisé, mais surtout, d’unique. Et dans le monde de l’art, rien n’est plus cher, prestigieux et recherché que ce qui est unique, quelle que soit la beauté de l’objet en question ! Ceci n’est que dérisoire et après tout, subjectif. 

L’offre et la demande, principe de base de l’économie, entre logiquement en vigueur lorsque l’on cherche à représenter l’intérêt financier d’un NFT. Certaines œuvres vont s’échanger à plusieurs millions dans les années à venir, sans la moindre copie numérique disponible, et c’est bel et bien là que l’aspect unique prend tout son sens.

D’où l’intérêt énoncé de démocratiser et d’ouvrir à de nombreux objets et créations ce monde des NFT. Aujourd’hui, il reste dominé par des créations exorbitantes et permettent l’avènement d’une économie déjà ahurissante avec des possessions qui pourraient bien voir leur demande exploser dans les années à venir, notamment grâce au métaverse

Le métaverse

Vous vous demandez certainement quel rapport il existe entre les NFT et le métavers. Si ce monde peut vous sembler tout aussi distant que le principe même des NFT, vous allez rapidement comprendre que le futur de ces fameux jetons se mue à la perfection dans ces nouveaux mondes virtuels promis par le métaverse. Explications de cette révolution et de toutes les fonctionnalités rendues possibles et imaginables dans un futur proche. 

Qu’est-ce que le métaverse ?

Il y a plusieurs moyens d’accéder à la métaverse et au contraire de ce que l’on peut généralement penser, il ne faut pas et ne il ne faudra pas un matériel de pointe, mais bel et bien un relativement accessible dans certains cas, pour également prendre part à la métaverse. 

La métaverse représente un monde virtuel qui garde les traits du monde réel avec, parfois, beaucoup de réalisme. Il s’agit d’une version représentant le futur d’Internet où des espaces virtuels sont partagés et rejoints en 3D ou même, en visioconférence. 

Le métaverse garde des principes de base du monde réel, avec l’accès au droit, le respect de la vie en communauté où d’ailleurs, des nombres infinis de personnes pourront se rejoindre. Cette logique et ce réalisme incluent des habitudes prises dans le monde réel, comme avec les paiements, cette fois-ci dématérialisés ou encore, les communications et enfin… L’accès aux objets, avec les fameux NFT ! 

Déjà mis en avant par certaines créations, ce monde virtuel est aujourd’hui le présent et également, le futur de l’interaction sociale sur Internet. 

Des entreprises qui ciblent ces projets d’avenir

Lorsqu’une société comme Facebook Inc. décide de changer son nom en Meta pour prendre part de manière fulgurante à ce que Mark Zuckerberg son fondateur, estime comme éblouissant et même, nouvel Internet, il va sans dire que l’actualité explose aux yeux de tous. 

Ce changement drastique et cet intérêt grandissant ne sont pas les seuls auprès des fameux GAFAM et d’autres entreprises du secteur numérique ont, elles aussi, sauté le pas. S’il existe plusieurs metaverses selon des définitions discordantes, l’avenir semble bel et bien passer par ce monde numérique en 3D, loin de l’Internet que l’on connaît aujourd’hui, accessible en deux dimensions sur des plateformes que l’on connaît à la perfection, comme des navigateurs web. 

Cependant et comme annoncé, le monde de la métaverse s’inclut déjà à d’autres entreprises que le monde du numérique pur. Avec l’art et les NFT à intégrer comme cité plus haut, d’autres secteurs sont aussi de la partie. Presque étonnamment pour le commun des mortels et selon une vraie intelligence pour les spécialistes, le géant de la grande distribution Carrefour a par exemple, commencé à travailler sur son avenir dans ce monde numérique, tout en restant une chaîne de magasins la plus terre-à-terre qui soit actuellement. 

Un exemple qui prouve d’ores et déjà que l’avenir ne se jouera pas seulement pour les entreprises numériques classiques dans le métaverse et que certaines cartes pourraient être redistribuées. 

Comment le métaverse va-t-il permettre aux NFT de se développer ? 

Aujourd’hui, le monde du métaverse se démocratise bien plus rapidement que le monde des NFT ne le fait. Pourquoi ? Comme démontré tout au long de ces lignes, il est bien plus accessible au commun des mortels à des prix défiant toutes concurrences et avec des possibilités d’accès qui ne cessent de s’accroître au fil des mois. 

Ainsi, le métaverse devrait permettre de mettre plus aisément en avant les NFT, ces fameux objets virtuels que nous trouverons en masse, dans ce même monde virtuel. Pour ces raisons, les créateurs et les vendeurs de NFT vont progressivement s’ouvrir au commun des mortels en proposant des objets liés et adaptés aux nouveaux demandeurs, que l’on attend présents en masse au sein de la meta. 

L’acceptation de la réalité artificielle, à savoir la capacité de superposer un monde numérique sur un objet réel, va être une donnée majeure pour le métaverse, remettant sans cesse en avant le marché de la NFT. Ce modèle pourrait être extrêmement positif dans un sens financier pour la nouvelle métaverse et il est fort probable que tout le monde puisse en profiter, les NFT en premier lieu. 

FAQ

Il y a forcément des questions que vous vous posez sur les NFT et le métaverse, même après avoir lu cet article explicatif de ces nouvelles ères numériques. Voici les réponses qui pourraient vous aider. 

Questions fréquentes sur les NFTs et le métavers

Quel est l'inconvénient des NFT ?

Que l’on apprécie ou non l’idée de cet art nouveau et de cet investissement 100% digital, les limites des NFT peuvent se trouver au niveau technique et parfois, au niveau juridique et éthique dans certains pays. De plus, le coût de fonctionnement de la blockchain visant à sécuriser les jetons est particulièrement gourmand en énergie. Cependant, l’arrivée de nouvelles technologies au sein même de cette chaîne pourraient permettre un allègement de la masse écologique dans les années à venir.

Quel est le rôle de la réalité virtuelle et augmentée dans le métaverse ?

La réalité virtuelle à travers un casque technologique prévu à cet effet permet aux utilisateurs de rejoindre ce fameux monde digital avec une immersion idoine. La réalité virtuelle permet réellement d’atteindre cet autre univers quand la réalité augmentée permet, elle, de superposer les deux mondes.

Quelles sont les entreprises qui travaillent le plus sur le métavers ?

Parmi les entreprises aux travaux phares dans le domaine et dont l’avancement est déjà connu, on peut logiquement citer Microsoft, Sony, Facebook ou encore, Nvidia, Niantic et le géant Apple.

Que sont les frais de gas ? 

Lorsque l’on complète une transaction, par exemple pour acheter un NFT, on s’expose à des frais sur le réseau Ethereum pour citer en exemple cette référence actuelle. Il s’agit de frais de brûlage à payer pour répondre aux actions demandées et effectuées sur la blockchain afin de créer, sécuriser ou obtenir le produit virtuel en question.