La Banque Centrale Argentine a interdit récemment aux prestataires de paiement opérant dans le pays de proposer des transactions en crypto-monnaie. Ce qui ne facilite pas le trading de celles-ci.

L’état sud-américain a également ajouté qu’il avait l’intention de réduire fortement l’exposition du système de paiement national aux actifs numériques.

Plusieurs pays s’adaptent aux cryptos-monnaies

La semaine dernière a été marquée par plusieurs développements internationaux importants en matière de réglementation.

En effet, la banque centrale argentine a été la première à intervenir. Celle-ci a interdit aux prestataires de paiement de proposer des transactions en crypto-monnaies. Alors que les prestataires de paiement locaux se refusent à commenter la décision, la chambre argentine des fintechs a exhorté le gouvernement à reconsidérer sa décision.

Celle-ci a affirmé que cette décision aurait pour conséquence de limiter l’accès aux nouvelles technologies. Ce refus priverait toute la société argentine de nombreux avantages et opportunités.

Pendant ce temps en France, la commission des affaires économiques du Sénat a approuvé un nouveau texte. Celui-ci autorise les sociétés de crypto-monnaies enregistrées à recruter des influenceurs sur les réseaux sociaux. Tout ceci pour des fins publicitaires et promotionnelles. Ceci pourra donner accès à l’information et aux cours cryptos plus facilement.

Cette nouveauté permettrait aux entreprises enregistrées auprès de l’Autorité Française des Marchés Financiers d’embaucher des influenceurs de produits sans limitation.

Le Nigéria se tourne vers l’avenir

Parallèlement, le Nigeria prépare de nouvelles réglementations sectorielles pour les plateformes d’actifs numériques.

La Nigerian Securities and Exchange Commission (SEC) envisage d’autoriser les bourses numériques agréées à proposer des jetons adossés à des actifs spécifiques. Parmi eux, nous trouvons des actions, des dettes et des biens immobiliers.

La SEC vise également à enregistrer les entreprises fintech en tant que sous-courtiers numériques, intermédiaires de crowdfunding, gestionnaires de fonds et émetteurs de jetons.

L’autorité se refuse cependant à enregistrer de nouvelles plateformes d’échanges de crypto-monnaie tant que la banque centrale n’aura pas établi de réglementation claire.