La Chine souhaite créer une institution dédiée à la technologie du grand livre distribué. Son but sera de former plus de 500 000 spécialistes dans ce domaine.

Les travaux de construction du Centre National d’Innovation de la Technologie Blockchain, originellement annoncés en février, ont officiellement commencé le 10 mai à Pékin.

Le centre collaborera avec des universités locales, des groupes de réflexion et des entreprises de la blockchain. L’objectif est de développer la technologie de la blockchain en Chine.

L’institution devrait former pour celà plus d’un demi-million de spécialistes de la technologie des registres distribués (DLT).

La Chine montre ses ambitions au monde

En effet, le nouveau centre sera dirigé par la Beijing Academy of Blockchain and Edge Computing. Cette entité a notamment à son actif le développement de la blockchain ChainMaker. Cette dernière est une technologie locale servant de modèle aux développements du centre.

ChainMaker est déjà soutenue par un groupe de 50 sociétés commerciales. La plupart de celles-ci appartiennent à l’État.

Nous pouvons y retrouver de grands noms tels que China Construction Bank ou encore China Unicom. Ce centre accélèrera la construction de clusters de puissance de calcul blockchain à une très grande échelle.

Selon Zheng Zhiming, professeur à l’École des mathématiques et des sciences des systèmes de l’Université Beihang, la mission du centre sera de connecter divers cas d’utilisation de la blockchain à travers le pays en un seul réseau cohésif. Cet ensemble portera le nom de “îles de la blockchain”.

La connexion des plateformes d’application de la blockchain entre elles ainsi que l’agrégation de l’écologie des applications de la blockchain amélioreront ainsi considérablement les capacités d’innovation ainsi que la compétitivité de de la Chine.

Le gouvernement Chinois souhaite maîtriser la technologies crypto

En effet, le gouvernement chinois continue de chercher activement à profiter des possibilités de l’économie numérique et du monde cryptologique.

Les entreprises chinoises étudient des méthodes pour développer l’intelligence artificielle via des semi-conducteurs plus faibles et des combinaisons de puces. Il faut savoir qu’aujourd’hui, les crypto-monnaies d’IA existent également.

D’ailleurs, le but est de ne pas dépendre d’un seul type de matériel de haute technologie, il est actuellement importé principalement depuis les États-Unis.

Le pays va également de l’avant avec un projet de monnaie numérique de sa banque centrale. En avril, il a annoncé l’élargissement des cas d’utilisation du yuan numérique via son initiative “Belt and Road”.