En effet, Envision Blockchain et la Fondation HBAR se sont associés à l’ONU pour créer une nouvelle suite de technologies décentralisées. Le but est de rationaliser les marchés complexes du carbone.

La Conférence des Nations Unies sur le changement climatique 2023, COP28, voit émerger plusieurs nouvelles initiatives. Celles-ci visent à innover dans la lutte contre le changement climatique.

Parmi elles, on retrouve celle visant à rationaliser les marchés complexes des crédits carbone.

Une initiative très suivie

Envision Blockchain, en collaboration avec HBAR Foundation et Swirlds Labs, a annoncé une nouvelle plateforme open-source Managed Guardian Service.

Ce projet se concentrera sur un système numérisé et numérique de mesure, de déclaration et de vérification (dMRV) pour les marchés du carbone.

Le système dMRV a été conçu en collaboration avec le Global Innovation Hub (GIH) de l’ONU. Celui-ci porte sur le changement climatique et a été construite sur la blockchain HBAR.

D’ailleurs, la nouvelle plateforme vise la transformation numérique des marchés du carbone. Elle se baserait pour cela sur la technologie décentralisée de la blockchain.

La plateforme offre une série de nouvelles fonctionnalités. Nous retrouvons parmi elles l’intelligence artificielle ainsi que des fonctions de recherche guidée pour la bibliothèque méthodologique du Mécanisme de développement propre (MDP).

Cette dernière est issue de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). D’autres registres standard dans l’ensemble de l’industrie du marché du carbone sont aussi proposés.

De nombreuses propositions disponibles

La bibliothèque méthodologique du MDP comprend des centaines de règles nécessaires à la création d’un crédit carbone. Celles-ci ont été développées indépendamment. Ceci dans le cadre d’un processus analogique soutenant le marché du carbone.

Par ailleurs, Envision numérise 15 des règles les plus utilisées. L’entreprise étend la bibliothèque existante des méthodologies disponibles.

En effet, l’élargissement de la bibliothèque de méthodologies numérisées et open-source a des impacts positifs. Il permet aux registres, aux développeurs de projets et aux autres acteurs du marché d’utiliser les technologies numériques. Ceci dans le but de résoudre les problèmes de confiance et de transparence.

Une autre caractéristique clé de la plateforme est un nouvel outil de comparaison des données de projet. Celui-ci permet aux utilisateurs de contraster les données enregistrées. Ceci en tant que références vérifiables (VC).

Aussi, il est possible d’utiliser les “champs de propriété” conformes à la version 2 de la spécification dMRV du Global Blockchain Business Council (GBBC).

Les VC sont des certificats numériques comprenant des signatures. Ces derniers permettent de valider les informations essentielles du projet et sont essentielles pour garantir l’authenticité.

Par ailleurs, l’outil de comparaison offre une analyse détaillée des données du projet. En effet, il aborde les questions de double comptage. Celles-ci se fondent sur l’accord de Paris. Il permet aussi d’améliorer la transparence et la traçabilité des projets environnementaux.

Cette nouvelle utilisation de la blockchain apporte encore une évolution positive du monde cryptographique au niveau international et environnementale.