La sphère crypto a littéralement explosé avec l’arrivée du Web 3.0. Véritable révolution sur internet, la nouvelle version du World Wide Web offre aujourd’hui beaucoup plus d’opportunités qu’auparavant. En termes d’investissement, de possibilité d’action de liberté ou encore d’équité des chances, le Web 3.0 a permis un grand pas en avant sur le net.
Dans ce guide, nous verrons les cryptos du Web 3.0 qui non seulement ont marqué l’industrie, mais qui représente également un aspect particulièrement prometteur de cette technologie. Au travers de 5 cryptos, nous verrons donc ce qui se fait de mieux sur le Web 3.0 grâce à la blockchain.
Nous verrons également les différentes applications possibles de la blockchain au sein du Web 3.0. Par la suite, nous comparerons le Web 2.0 et le Web 3.0, puis nous nous intéresserons aussi rapidement à la manière dont fonctionne la blockchain dans ce cas particulier. Enfin, nous verrons en quoi la blockchain représente un allié idéal pour le Web 3.0.
Les meilleurs cryptos Web 3.0 : Une liste des coins à surveiller en 2024
Passons tout de suite à la liste des cryptos Web 3.0 les plus prometteuses de cette année. Nous avons, pour cela, sélectionné 5 des meilleurs projets les plus intéressants au sein de cette nouvelle version d’internet qui promet tant de progrès.
Polkadot (DOT)
L’objectif de Polkadot (DOT) est de proposer une blockchain centrée sur l’interopérabilité. Polkadot cherche donc, avant tout, à faciliter la connectivité et l’interaction entre les différentes blockchains. Le projet a été créé par Gavin Wood, cofondateur d’Ethereum, afin de résoudre plusieurs défis majeurs auxquels sont confrontées les blockchains.
Le but principal de Polkadot est de permettre l’échange d’informations et d’actifs entre les différentes blockchains. Cet échange représente très souvent un obstacle important dans le cadre de l’adoption globale de la blockchain et des cryptos. Polkadot utilise, pour cela, un protocole appelé « parachains ». Il s’agit de chaînes spécialisées qui s’exécutent en parallèle sur le réseau Polkadot (DOT), tout en bénéficiant de la sécurité du réseau initial.
En plus de l’interopérabilité, Polkadot se focalise également sur la sécurité, la gouvernance et l’évolutivité. Le réseau fonctionne selon un mécanisme en de Proof of Stake afin de valider les transactions et sécuriser le réseau. Il permet également aux détenteurs du DOT, le token natif de la plateforme, de participer à la gouvernance du réseau en votant sur les propositions de mises à jour et les décisions importantes.
Polkadot est parvenu à attirer l’attention de nombreux développeurs et projets blockchains en raison de sa flexibilité et de sa capacité à prendre en charge des cas d’utilisation variés. Il s’agit, actuellement, de l’un des projets les plus prometteurs du Web 3.0.
Chainlink (LINK)
Chainlink (LINK) est une plateforme décentralisée qui cherche à connecter les smart contracts sur les blockchains avec des sources de données en temps réel. Chainlink a été fondé par Sergey Nazarov et Steve Ellis en 2017.
Le but de Chainlink est de résoudre le problème de l’oracle. Il s’agit de la manière dont les smart contracts interagissent avec les données externes. Les smart contracts sont généralement autonomes et isolés, incapables d’accéder directement à des informations en dehors de la blockchain sur laquelle ils s’exécutent. C’est précisément là que Chainlink intervient. La plateforme fournit une solution décentralisée pour apporter des données externes aux smart contracts de manière sécurisée, fiable, et rapide.
Chainlink utilise un réseau de nœuds décentralisés appelés « oracles » pour récupérer et vérifier les données. Ces derniers sont responsables d’interagir avec les API de données externes, d’agrégation et de fournir les informations demandées aux smart contracts.
La plateforme a connu une adoption significative sur le Web 3.0, notamment grâce à sa crypto. Chainlink résout le problème de l’oracle en connectant les blockchains avec des sources de données du monde réel de manière sécurisée et fiable au travers de son token, lequel sert à sécuriser l’intégralité du réseau.
Filecoin (FIL)
Filecoin (FIL) se présente comme un protocole de stockage de données décentralisé basé sur la technologie de la blockchain et du Web 3.0. Il a été créé par Protocol Labs en 2017. Son objectif est de permettre aux utilisateurs de stocker, partager et récupérer des données de manière sécurisée et décentralisée, en utilisant la puissance de la blockchain.
Le fonctionnement de Filecoin repose sur un réseau de mineurs qui fournissent de l’espace de stockage et des ressources de calcul pour héberger les données des utilisateurs. Les mineurs sont récompensés en FIL, la crypto native du réseau, pour leur participation au stockage et à la récupération des données.
L’architecture de Filecoin repose sur des principes tels que la preuve d’espace et la preuve de temps, qui garantissent l’intégrité des données stockées et la fiabilité des mineurs. Les utilisateurs peuvent choisir parmi une variété de mineurs pour stocker leurs données en fonction de leurs besoins en termes de coût, de redondance et de performance.
Filecoin est parvenu à attirer l’attention de nombreux utilisateurs et investisseurs en raison de son approche novatrice concernant le stockage décentralisé. La plateforme offre effectivement une solution alternative, une plus grande sécurité et une plus grande résilience.
Stacks (STX)
Stacks est un protocole open-source destiné à apporter la décentralisation, la sécurité et la programmabilité aux utilisateurs du réseau Bitcoin. Stacks a été développé par Blockstack PBC, fondée par Muneeb Ali et Ryan Shea.
L’objectif de Stacks est d’étendre les fonctionnalités de la blockchain de Bitcoin en permettant l’exécution de smart contracts. À l’inverse d’autres plateformes, Stacks ne possède pas sa propre blockchain dédiée, mais s’appuie plutôt sur la blockchain Bitcoin. En d’autres termes, les utilisateurs de Stacks peuvent bénéficier de la sécurité et de l’infrastructure robuste de Bitcoin (BTC) tout en profitant des fonctionnalités avancées des contrats intelligents.
Le mécanisme de consensus de Stacks est appelé Proof of Transfer (PoX) ou Preuve de Transfert. Le PoX permet aux mineurs de Bitcoin de transférer temporairement leurs bitcoins vers le réseau Stacks en tant que garantie, ce qui renforce la sécurité du réseau. En récompense de leur participation, les mineurs de Bitcoin reçoivent des STX en retour.
Les développeurs peuvent alors construire des applications décentralisées (dApps) sur le réseau Bitcoin, ce qui ouvre de nouvelles possibilités concernant l’innovation et l’adoption de la blockchain. De plus, Stacks offre aux utilisateurs la possibilité de contrôler leurs données et leur identité numérique de manière sécurisée, grâce à des fonctionnalités telles que les stockages chiffrés et les signatures décentralisées.
Internet Computer (ICP)
Il s’agit d’un protocole blockchain développé par la Fondation DFINITY, laquelle cherche à révolutionner l’architecture d’internet en permettant l’exécution de smart contracts et de dApps directement sur la blockchain. En cas de succès absolu, internet serait alors basé sur la blockchain.
L’objectif principal d’Internet Computer est de fournir un environnement d’exécution sûr, scalable et sans autorisation pour les dApps. Contrairement à d’autres blockchains, Internet Computer n’est pas seulement une layer de smart contracts, mais une véritable plateforme complète capable de prendre en charge des applications conséquentes.
Internet Computer est capable d’exécuter des dApps sans nécessiter de serveur traditionnel. En outre, les développeurs peuvent déployer leurs applications directement sur la blockchain et les rendre accessibles à partir de n’importe quel navigateur web standard, sans avoir besoin d’infrastructures centralisées.
Internet Computer utilise également un modèle économique innovant avec un token natif, l’ICP, qui est utilisé pour la gouvernance, la tarification des ressources et les récompenses des nœuds participants. Les détenteurs d’ICP peuvent participer à la gouvernance du réseau et influencer les décisions clés.
De nombreux développeurs ont rejoint Internet Computer en raison de la vision audacieuse du projet et des conséquences qui en découlent, notamment en termes de coûts d’hébergement, de sécurité, et d’innovation.
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Les meilleures applications de la blockchain dans le Web 3.0 : Une analyse des cas d’utilisation
La blockchain est une technologie qui, apposée au Web 3.0, pourrait permettre de révolutionner de nombreux secteurs. Voici une analyse de quelques-uns des cas d’utilisation les plus prometteurs de la blockchain dans le Web 3.0 :
- La finance décentralisée (DeFi) : De nombreux protocoles peuvent être créés grâce à la blockchain, offrant ainsi des services tels que des prêts, des échanges, des fonds communs de placement, ou encore des systèmes de rémunération basés sur des smart contracts.
- L’identité numérique décentralisée : La blockchain permet aux utilisateurs de contrôler leurs propres données d’identité et de les partager de manière sécurisée et vérifiable.
- Logistique et chaîne d’approvisionnement : La blockchain offre une traçabilité et une transparence accrues tout au long de la chaîne d’approvisionnement, permettant de vérifier l’authenticité des produits, de lutter contre la contrefaçon et d’améliorer l’efficacité des processus logistiques.
- Jeux en ligne : La blockchain offre la possibilité de créer des environnements de jeu décentralisés où les joueurs peuvent posséder et échanger des actifs numériques en toute sécurité, ce qui ouvre de nouvelles opportunités pour l’économie des jeux, comme dans le cas des Play to Earn, par exemple.
- Vote et gouvernance décentralisée : La blockchain peut être utilisée pour des systèmes de vote transparents et sécurisés, permettant une participation plus importante des citoyens et une gouvernance plus démocratique dans les organisations et les communautés.
Comprendre la différence entre Web 2.0 et Web 3.0 : qu’est-ce que la blockchain change ?
Le Web 2.0 et le Web 3.0 sont deux phases bien distinctes de l’évolution d’internet. Les approches sont différentes, tout autant que les fonctionnalités, les capacités technologiques et les interactions. La blockchain a joué un rôle clé dans la transition du Web 2.0 au Web 3.0, introduisant des concepts de décentralisation, de confiance et d’autonomie des utilisateurs.
Web 2.0 | Web 3.0 | |
Architecture | Architecture centralisée avec des données stockées sur des serveurs contrôlés par des entreprises | Architecture décentralisée avec des données stockées sur la blockchain |
Contrôle de données | Les utilisateurs confient leurs données à des plateformes centrales qui les stockent et les contrôlent | Application de la technologie de la blockchain afin que chacun puisse contrôler et gérer ses propres données |
Confiance et sécurité | Nécessité de faire confiance à un tiers pour les transactions et interactions en ligne | Suppression du besoin du tiers de confiance grâce à la blockchain |
Smart contracts | Aucun | Caractéristique clé du Web 3.0 rendus possible par la blockchain |
Modèle économique | Économie centralisé | Émergence d’une économie décentralisée où les utilisateurs peuvent participer activement |
Comment fonctionne la blockchain dans le Web 3.0 : Une introduction aux protocoles de couche 3
Avant de discuter des protocoles de layer 3, il est important de définir clairement de quoi il s’agit. La couche 3, également appelée layer 3, fait référence aux protocoles et aux solutions construites au-dessus de la couche de base de la blockchain, à l’instar de la couche de consensus (layer 1). Les protocoles de couche 3 offrent des fonctionnalités supplémentaires afin de répondre à des besoins spécifiques tels que l’évolutivité, l’interopérabilité et la confidentialité.
Chaque protocole de layer 3 est conçu pour répondre à des besoins bien précis et peut fonctionner de manière autonome. Dans certains cas, ces protocoles sont également des compléments d’autres protocoles de layer 3 ou d’autres couches inférieures. Ces protocoles jouent un rôle clé dans le développement du Web 3.0 en offrant des solutions spécialisées. Ces solutions, à terme, participent activement à une adoption plus large et une meilleure expérience utilisateur dans l’écosystème de la blockchain.
Les avantages de la blockchain pour le Web 3.0 : Sécurité, immutabilité et décentralisation
La blockchain apporte de nombreux avantages pour le Web 3.0. Ainsi, plusieurs notions importantes sont mises en valeur et assurées par la présence de la blockchain.
La sécurité
La blockchain a recours à des mécanismes cryptographiques complexes afin de garantir la sécurité des transactions. Chaque transaction est vérifiable, traçable et immuable, réduisant ainsi le risque de fraude, de falsification et de manipulation.
L’immutabilité
Une fois qu’une transaction est enregistrée sur la blockchain, elle devient immuable. Cela signifie qu’elle ne peut pas être modifiée ou supprimée ultérieurement, garantissant ainsi l’intégrité des données. Cela est particulièrement important pour des secteurs tels que la finance, les contrats légaux, la gestion des droits d’auteur, où l’immutabilité est cruciale.
La décentralisation
Grâce à la blockchain, il est possible de créer des réseaux décentralisés où les décisions ne sont pas prises par une seule entité, mais bien par un consensus entre les participants du réseau. Cela réduit le risque de censure, de manipulation et de contrôle centralisé. La décentralisation favorise également une plus grande résilience du réseau, car il n’y a pas de point unique de défaillance.
La transparence
La blockchain offre une transparence accrue en permettant à tous les participants du réseau de consulter et de vérifier les transactions enregistrées. Cela crée un environnement de confiance, car les informations ne sont pas détenues exclusivement par une entité centrale et peuvent être auditées par tous les acteurs concernés.
La confidentialité sélective
Bien que la blockchain soit transparente par nature, certaines technologies de la blockchain permettent la confidentialité sélective des données. Cela signifie que les informations sensibles peuvent être cryptées ou partagées uniquement avec des parties spécifiques tout en préservant l’intégrité et la vérifiabilité des données sur la blockchain.
L’automatisation des smart contracts
La blockchain permet l’exécution de contrats intelligents, qui sont des programmes autonomes qui s’exécutent automatiquement lorsque des conditions prédéfinies sont remplies. Cela facilite l’automatisation des processus, éliminant ainsi le besoin d’intermédiaires et de processus manuels, tout en garantissant l’exécution transparente et immuable des contrats.
Conclusion
Le Web 3.0 ouvre la porte à un monde de possibilités grâce à l’émergence de la technologie offerte par la blockchain, mais également des protocoles de layer 3. La décentralisation, la sécurité, l’immutabilité et bien d’autres concepts abordés dans cet article, redéfinissent l’internet que nous connaissons.En 2024. Des projets tels que Polkadot, Chainlink, Filecoin, Stacks ou encore Internet Computer se distinguent en tant qu’acteurs majeurs du Web 3.0. Ces derniers offrent effectivement des solutions innovantes dans des domaines clés. En parallèle, les crypto-monnaies de ces différents projets façonnent l’avenir du Web 3.0 en donnant aux utilisateurs plus de contrôle, de sécurité, et d’autonomie quant à leurs données et leurs interactions en ligne.