Les dernières élections européennes qui ont eu lieu début juin de cette année ont provoqué un petit tremblement de terre. Il y a aussi eu quelques bonnes surprises. En effet, plusieurs partis soutenant les crypto-monnaies ont gagné des sièges.
Plus de 185 millions de citoyens des 27 États membres de l’Union européenne ont voté pour leurs représentants début juin.
Ces derniers siégeront pendant cinq ans au nouveau Parlement européen, la branche législative du bloc politique.
Cet événement déterminant façonnera l’orientation politique de l’UE pendant cinq ans. Les crypto-monnaies et la blockchain seront notamment des sujets importants.
Équilibrer l’innovation et la surveillance réglementaire en Europe
Les résultats des élections sont mitigés. Les démocrates-chrétiens ont remporté 10 sièges. Les sociaux-démocrates sont stables et n’ont perdu que quatre sièges. Le groupe Renew Europe, pro-business et pro-crypto, a subi une plus grosse perte. Ce dernier a en effet perdu 23 sièges.
Les Verts ont également perdu 18 sièges. Les partis d’extrême droite de leur côté ont réalisé des gains notables.
Le Parlement européen nouvellement élu influencera considérablement l’avenir des crypto-monnaies et de la technologie blockchain dans l’UE.
Chaque groupe politique a une perspective différente. Le Groupe PPE privilégie une réglementation équilibrée pour soutenir la croissance et l’innovation.
Le Groupe S&D quant à lui donne la priorité à des règles strictes pour prévenir les abus et soutient le développement d’un euro numérique.
Renew Europe préconise une position proactive sur les actifs numériques. La création d’un euro numérique et d’une identité numérique européenne sont notamment des sujets majeurs.
Les défis de l’Europe
Compte tenu de la diversité de la composition du Parlement, les spécialistes s’attendent à des débats et à des ajustements potentiels de cadres tels que le MiCA.
La présence de partis d’extrême droite et de partis conservateurs ajoute à la complexité. Certains d’entre eux se montrent sceptiques à l’égard de l’euro numérique. Une des hypothèses avancées est qu’il pourrait permettre de tracer plus facilement les activités des citoyens.
Par ailleurs, ces partis préfèreraient donner la priorité à des mesures plus strictes de lutte contre le blanchiment d’argent.
De plus, des groupes plus restreints comme les Verts et la Gauche mettent l’accent sur les préoccupations environnementales et la justice sociale dans le domaine de la finance numérique.
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