Tout savoir sur le Layer 3 en crypto-monnaie

Le Layer 3, les enthousiastes crypto en entendant souvent parler, mais peu savent réellement de quoi il s’agit. Composante majeure de l’industrie du web3 et des crypto-monnaies actuelle, cette nouvelle couche mérite l’attention des investisseurs tout autant que des accros à la technologie.

Dans ce guide, nous vous présenterons une définition claire de ce qu’est le Layer 3. Nous verrons comment il est utilisé dans le monde des crypto-monnaies et sur les blockchains. Plus tard, nous verrons également les avantages et les inconvénients d’une telle technologie. Nous terminerons par essayer de déterminer les perspectives d’évolution du Layer 3.

Qu’est-ce que le Layer ? Définition

Le Layer 3, c’est quoi ? C’est une composante d’un modèle utilisé pour mieux comprendre les réseaux informatiques. Sans entrer dans les terminologies techniques, le Layer 3 agit comme un moyen de transport de l’information d’un point A à un point B. De manière plus détaillée, il est important de comprendre que le Layer 3 se situe entre le Layer 2, qui assure la liaison des données, et le Layer 4, qui assure le transport.

Le Layer 3 est donc responsable du routage des données d’un réseau. Il offre des fonctions de routage et de communication afin d’acheminer les paquets de données d’un nœud à un autre. Cette couche permet de prendre des décisions basées sur les adresses IP. Ainsi, le Layer 2 peut identifier les appareils connectés au réseau.

Lorsque vous envoyez des données sur un réseau, à l’instar d’un email ou d’une page web, c’est le Layer 3 qui décide du chemin le plus efficace afin d’acheminer vos données vers leur destination.

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Tout savoir sur le Layer 3 en crypto-monnaie : définition et fonctionnement

Dans les faits, le Layer 3 divise de grosses quantités de données en petits morceaux, appelés paquets, afin que la transmission soit facilitée. Le Layer 3 s’assure également que ces paquets seront réassemblés en un seul bloc au moment de l’arrivée à destination.

Grâce à des protocoles de routage complexe, le Layer 3 décide ensuite du chemin le plus rapide et le plus efficace afin d’acheminer les paquets. À la manière d’un livreur, il planifie alors la route à emprunter en prenant en compte différents paramètres indispensables à son travail.

Après calcul, il entame la transmission des paquets. Ceux-ci sont alors transmis d’un routeur à l’autre en suivant le chemin déterminé auparavant par les tables de routage. Chaque routeur examine ensuite l’adresse IP de destination des paquets et les envoie vers le prochain routeur.

À l’arrivée, les paquets sont alors rassemblés dans leur ordre d’origine afin de reconstituer des données complètes. Le travail du Layer 3 est alors terminé.

Le Layer 3 en blockchain : une innovation majeure pour l’évolutivité

Le Layer 3 représente une innovation extrêmement importante en termes d’évolutivité, et ce, pour plusieurs raisons. Nous retiendrons essentiellement la scalabilité, le traitement off-chain, l’interopérabilité et les fonctionnalités avancés.

La scalabilité

L’utilisation du Layer 3 permet d’améliorer la scalabilité de la blockchain. En effet, cette couche permet de décharger certaines fonctionnalités complexes du Layer 1 vers une couche supérieure. Cela permet d’alléger la charge sur le Layer 1, ce qui rend le réseau blockchain plus rapide et plus efficace.

Le traitement off-chain

Le Layer 3 permet d’effectuer des opérations en dehors de la chaîne, ce qui signifie que certaines fonctionnalités peuvent être exécutées en dehors de la chaîne principale de la blockchain. Cela permet d’augmenter la capacité de traitement et de réduire les frais de transaction, car les opérations complexes peuvent être réalisées en parallèle sans encombrer la chaîne principale.

L’interopérabilité

Le Layer 3 facilite l’interopérabilité entre différentes blockchains. Cela permet de connecter des blockchains individuelles en un écosystème plus large, favorisant ainsi l’adoption et l’utilisation plus répandue des technologies blockchain.

Les fonctionnalités avancées

Le Layer 3 offre la possibilité d’intégrer des fonctionnalités avancées, telles que la mise à l’échelle latérale (sidechains), les contrats intelligents plus complexes, les protocoles de consensus personnalisés, etc.

Layer 3 et crypto-monnaies : comment ça fonctionne ?

L’utilisation du Layer 3 dans le cadre des crypto-monnaies permet une infinité d’innovations. Grâce au Layer 3, Bitcoin (BTC) a par exemple été capable d’accueillir le Lightning Network, une couche supplémentaire permettant des transactions rapides et peu coûteuses. Le réseau est alors capable d’utiliser des canaux de paiement décentralisés. En déchargeant les transactions hors de la chaîne principale, le Lightning Network permet alors d’augmenter le débit et l’évolutivité du réseau.

Le layer 3 peut également définir une suite de solutions logicielles et d’applications tiers construites sur la blockchain. Il s’agira alors de solutions qui utilisent la blockchain sous-jacente afin d’offrir des fonctionnalités supplémentaires. C’est le cas, par exemple, des dApps, lesquelles peuvent être développées sur le Layer 3 afin de fournir des services financiers, des smart contracts ou encore des échanges décentralisés. Ces protocoles et dApps s’appuient alors sur les capacités de la blockchain pour offrir des fonctionnalités supplémentaires et étendre l’écosystème des cryptos.

Les d’utilisation du Layer 3 dans l’industrie de la crypto-monnaie

Il existe de nombreux cas d’utilisation du Layer 3 dans l’industrie de la crypto-monnaie. En voici quelques-uns :

• Les solutions de mise à l’échelle : Le Layer 3 est souvent utilisé pour résoudre les problèmes d’évolutivité des blockchains. Comme nous l’avons vu plus tôt, des protocoles tels que le Lightning Network permettent d’effectuer des transactions rapides et peu coûteuses en dehors de la chaîne principale.
• Les dApps : Le Layer 3 permet de construire des dApps avec des fonctionnalités avancées. Les développeurs peuvent alors utiliser des protocoles tiers pour créer des contrats intelligents complexes, des échanges décentralisés, ou encore des systèmes de gouvernance décentralisée. Ces dApps exploitent la sécurité et la transparence de la blockchain tout en offrant des fonctionnalités plus étendues.
• La DeFi : Le Layer 3 joue un rôle crucial dans le développement de DeFi. Des protocoles comme Compound (COMP), Uniswap (UNI) et Aave (AAVE) permettent de créer des plateformes de prêt, d’échange et de fourniture de liquidités décentralisées. Ces applications exploitent la blockchain pour offrir des services financiers accessibles à tous, sans intermédiaire.

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Layer 3 et blockchain : comment les deux technologies sont-elles liées ?

La notion de blockchain et la technologie Layer 3 sont étroitement liées. Bien que développées indépendamment l’une de l’autre, on retrouve de nombreux points sur lesquelles elles s’accordent en faveur d’une évolutivité intéressante.

La blockchain est souvent confrontée à des défis d’évolutivité, notamment en termes de débit et de temps de traitement des transactions. Dans ce cas, le Layer 3 peut alors apporter des solutions intéressantes permettant de remédier partiellement ou totalement au problème.

Le Layer permet également d’introduire certaines fonctionnalités qui, sans elles, n’auraient jamais vu le jour. Les dApps et protocoles construits sur le Layer 3 peuvent alors se servir de la blockchain pour propulser leurs services.

Enfin, dans le cas de la confidentialité, le Layer 3 permet également d’apporter sa pierre à l’édifice. On retrouve des cas d’utilisation de la couche 3 dans ce sens avec Zcash et Monero (XMR), par exemple, qui intègrent des fonctionnalités de confidentialité avancées, permettant aux utilisateurs de garder leurs transactions et leurs données financières privées et sécurisées.

Les avantages et inconvénients du Layer 3

Comment fonctionne le Layer 3 dans les protocoles de la blockchain ?

Dans les protocoles de la blockchain, le Layer 3 fonctionne comme une couche de protocole qui gère les fonctionnalités liées à la sécurité, la validation des transactions et la gouvernance de la blockchain.

Sécurité

Le Layer 3 de la blockchain est responsable de la sécurité de la plateforme. Il met en œuvre des mécanismes de cryptographie pour garantir la confidentialité des transactions et la protection contre les attaques malveillantes.

Validation des transactions

Avec le Layer 3, les règles de validation des transactions sont définies. Elles comprennent la vérification de la validité des transactions, telles que la vérification des signatures numériques et l’application des règles de consensus. Les nœuds du réseau, appelés validateurs, participent à ce processus de validation en exécutant des algorithmes spécifiques.

La gouvernance de la blockchain

La couche 3 peut également inclure des fonctionnalités de gouvernance de la blockchain. Cela peut impliquer la prise de décisions collectives concernant les mises à niveau du protocole, les modifications des règles de consensus et d’autres aspects importants de la blockchain. Les mécanismes de gofuvernance peuvent varier d’une blockchain à l’autre, allant de modèles décentralisés à des modèles plus centralisés.

Layer 3 et évolutivité : les nouvelles perspectives

Il est maintenant évident que le Layer 3 joue un rôle capital dans l’évolutivité des réseaux. Les nouvelles perspectives et technologies émergentes au niveau du Layer 3 offrent ainsi de nouvelles possibilités intéressantes.

Commençons par le routage basé sur l’intention (Intent-Based Routing). Il s’agit d’une approche qui vise à simplifier la gestion du réseau. Pour cela, il est question de se concentrer sur l’attention de l’administrateur plutôt que sur les détails techniques. L’IRB utilise des politiques définies par l’administrateur afin d‘automatiser le processus de configuration du routage.

L’IPv6, la dernière version du protocole IP, offre également une évolutivité améliorée par rapport à l’IPv6. L’IPv6 propose une adresse plus longue, permettant un adressage plus large pour connecter un plus grand nombre d’appareils et de réseau. L’arrivée de l’IPv6 a été rendue possible grâce au Layer 3.

Enfin, la virtualisation des fonctions réseaux (NFV) a également vu le jour grâce au Layer 3. La NFV permet, entre autres, le déploiement de plusieurs fonctionnalités telles que les pare-feux, le routage et la gestion des politiques sous forme de logiciel sur des serveurs standards.

Les innovations du Layer 3 pour l’évolutivité des protocoles de la blockchain

Le Layer 3 offre plusieurs innovations potentielles afin d’améliorer l’évolutivité des protocoles de la blockchain. Nous retiendrons ainsi 5 domaines dans lesquels le Layer 3 pourrait avoir un impact positif dans le cadre des protocoles de la blockchain :

• Le routage multi-chemins : C’est ce qui permet d’acheminer des transactions et des blocs sur plusieurs chemins simultanément. Résultat, la distribution de la charge de travail est plus équilibrée, et la congestion du réseau est réduite.

• Le routage par canaux : le channel routing consiste à créer des canaux de communication directes entre les participants de la blockchain. Cela permet alors de réaliser des transactions en dehors de la blockchain, réduisant ainsi les frais de transaction.

• L’optimisation du routage : Il est possible d’utiliser des techniques avancées de routage afin d’optimiser la sélection des chemins de routage en fonction de critères spécifiques. Ainsi, les contraintes de réseau sont plus simples à gérer ; et le routage est rendu plus efficace.
• Le partitionnement de réseau : Il s’agit d’une technique qui divise le réseau de la blockchain en sous-réseaux indépendant. Chaque sous-réseau peut alors traiter un sous-ensemble spécifique de transactions, réduisant ainsi la charge sur le réseau global.
• L’optimisation de la gestion des adresses IP : L’évolutivité des protocoles de la blockchain peut bénéficier d’innovations dans la gestion des adresses IP. Par exemple, l’utilisation de techniques telles que l’IPv6 peut permettre d’élargir l’espace d’adressage et de simplifier la gestion des adresses IP, facilitant ainsi l’évolutivité des réseaux blockchain.

Layer 3 et scalabilité : comment cela fonctionne-t-il ensemble ?

La notion de scalabilité renvoie à la capacité d’un système, d’une application ou d’une infrastructure à s’adapter et à fonctionner de manière efficace et optimale, à mesure que la demande ou la taille augmente. En outre, il s’agit de la capacité d’un système à gérer une augmentation de la charge de travail, du volume de données ou du nombre d’utilisateurs sans compromettre les performances, la disponibilité ou la qualité du service.

Pour la plupart des éléments que nous avons vu jusqu’à maintenant au sein de ce guide, il est évident que le Layer 3 participe très largement à la scalabilité des systèmes, et en particulier des blockchains.

Conclusion

Comprendre le Layer 3 en crypto-monnaie est essentiel pour saisir les aspects techniques et les enjeux associés. Le Layer 3, ou couche réseau, offre des avantages tels que le routage efficace, l’interconnectivité et l’adressage logique, permettant ainsi une communication sécurisée et optimisée. Cependant, il présente également des défis tels que la complexité de configuration, la surcharge réseau et la nécessité de mesures de sécurité appropriées. En explorant les innovations du Layer 3, notamment en matière de cryptographie, de scalabilité et d’évolutivité, il devient possible de construire des protocoles de blockchain plus performants, sécurisés et capables de répondre aux besoins changeants du domaine de la crypto-monnaie.

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