$9.11

Market Cap
$4,281,516,992.00
Fully Diluted Market Cap
$9,107,830,951.00
Volume
$742,646,713.00
Circulating Supply
470,099,970.45

Les cryptomonnaies ne servent pas toutes qu’à faire des paiements de pair-à-pair. Certaines cryptos cachent un écosystème qui porte une technologie plus poussée et un objectif très ambitieux. C’est le cas du token Chainlink (LINK). Mais qu’est-ce que la crypto Chainlink ? Quel est le rôle du jeton LINK dans l’univers Chainlink ? Découvrez dans cet article les fondamentaux de Chainlink.

Chainlink est un token de gouvernance basé sur la blockchain Ethereum. Découvrez-en plus sur le jeton Chainlink.

Généralités

Chainlink (LINK) est plus qu’une simple cryptomonnaie. C’est le token utilisé pour payer les frais de fonctionnement du réseau Chainlink. Chainlink est un système d’oracles décentralisé. Pour comprendre ce que cela signifie, il faut éclaircir quelques bases.

Ethereum est la deuxième plus grande crypto au monde après le Bitcoin. Contrairement au Bitcoin qui constitue un réseau de paiement, l’Ethereum a pour but de faciliter le déploiement d’applications décentralisées et de smart contracts. Les smart contracts sont des « contrats intelligents » qui exécutent des actions automatiquement en fonction de certaines données.

Par exemple, il est possible d’utiliser un smart contract pour parier sur le résultat d’un match de foot. Une fois que le match est terminé, le contrat récompense automatiquement les joueurs qui ont misé sur la bonne équipe. Toutefois, pour s’exécuter correctement, le smart contract doit savoir quelle équipe a gagné. C’est là que les oracles entrent en jeu !

En effet, les smart contracts ne peuvent utiliser que les informations qui se trouvent sur la blockchain. Il faut donc récupérer des données externes et les mettre à disposition sur la blockchain. C’est le rôle des oracles. Les oracles sont des entités qui relient la blockchain et les données « off-chain ».

Grâce aux oracles, quantité d’informations extérieures au réseau deviennent utilisables par les smart contracts. Il peut s’agir des résultats d’un match, des horaires de vols d’une compagnie, des données météorologiques d’une région, des statistiques d’indemnisation d’une société d’assurance, etc.

À la mi-juillet 2022, le jeton Chainlink pointe à la 23ème place du classement mondial des cryptomonnaies. La capitalisation de Chainlink est de plus de 3,2 milliards d’euros. Chainlink se place ainsi entre le token de l’exchange Crypto.com (Cronos, 22ème) et Ethereum Classic (24ème).

Histoire

Les origines de Chainlink se trouvent dans la startup SmartContract qui a été créée en 2014. Déjà à l’époque, l’entreprise avait compris le besoin de récupérer les informations off-chain et de fournir des données fiables et vérifiées sur la blockchain.

Parmi les figures clés de l’entreprise, on compte :

  • Sergey Nazarov : Co-fondateur et CEO (directeur général). Avant l’aventure Chainlink, Nazarov a créé l’exchange crypto Secure Asset Exchange ainsi que le service de messagerie décentralisé CryptoMail.
  • Steve Ellis : co-fondateur et CTO (directeur technique) : Ellis avait déjà travaillé avec Nazarov sur Secure Asset Exchange et en tant qu’ingénieur logiciel chez Pivotal Labs.
  • Eric Schmidt : conseiller stratégique, ancien PDG de Google.

Chainlink a été officiellement lancé en septembre 2017. L’ICO (initial coin offering) a permis de lever 32 millions de dollars. L’offre totale de tokens LINK (un milliard de jetons) a été répartie comme suit :

  • 35 % vendus au public ;
  • 35 % pour récompenser les gestionnaires des nœuds ;
  • 30 % pour financer la poursuite du développement de la blockchain Chainlink.

Voyons maintenant quelques caractéristiques essentielles de l’écosystème Chainlink. Comme indiqué ci-dessus, Chainlink a pour but de mettre en relation les données on-chain (sur la blockchain) et les données off-chain (en-dehors de la blockchain). Pour cela, Chainlink a construit deux infrastructures.

L’infrastructure on-chain

La partie on-chain de Chainlink est en fait un smart contract appelé « oracle contrat » (ou contrat d’oracle) construit sur la blockchain Ethereum.

Lorsqu’un utilisateur souhaite obtenir une information off-chain, il doit faire une demande via un « user contract » (ou contrat utilisateur). La demande est ensuite traitée par le contrat d’oracle Chainlink. En fait, une série de contrats intelligents sont exécutés :

  • « Reputation contract » (ou Contrat de réputation) : chaque nœud du réseau se voit attribuer une « réputation » plus ou moins bonne en fonction de la qualité et de l’intégrité des informations qu’il propose.
  • « Order-matching contract » (ou Contrat de gestion des commandes) : le réseau sélectionne les oracles qui pourront fournir les informations nécessaires.
  • « Aggregating contract » (ou Contrat d’agrégation) : les informations des oracles sont analysées et une réponse finale est fournie au demandeur. Si les oracles donnent tous la même information, la réponse est transmise telle quelle. Mais s’il y a des divergences, les résultats sont pondérés.

La fonction on-chain de Chainlink permet de traiter la requête de l’utilisateur en utilisant les ressources du réseau.

L’infrastructure off-chain

Du côté off-chain, Chainlink dispose de « oracles nodes » (ou nœuds oracles) connectés à la blockchain Ethereum via le logiciel Chainlink Core qui joue le rôle de nœud central. C’est Chainlink Core qui se charge de communiquer entre les nœuds et la blockchain, et de distribuer les tâches entre les nœuds.

Les nœuds du réseau sont chargés de récupérer l’information demandée par l’utilisateur via le user contract. Les données sont ensuite transmises à Chainlink Core, qui les transmet à son tour au contrat d’oracle.

En échange de leur contribution (la collecte et la transmission des informations), les nœuds reçoivent une récompense sous la forme de jetons LINK.

Chainlink et la décentralisation

Le caractère décentralisé de l’écosystème Chainlink est essentiel pour garantir l’intégrité des résultats transmis. En effet, pour que les données aient de la valeur vis-à-vis des smart contracts qui vont les utiliser, il faut impérativement qu’elles soient fiables et vérifiées.

Le réseau est donc organisé de façon distribuée. Par exemple, lorsqu’un utilisateur soumet une requête au réseau, sa demande est traitée par plusieurs nœuds d’oracles off-chain.

Ainsi, les informations sont collectées à différents endroits. C’est le contrat d’oracle qui recoupe ensuite les données et transmet une réponse cohérente.

De plus, un oracle doit veiller à garder une bonne réputation. Pour cela, il doit faire appel à différentes sources pour extraire ses données. Les nœuds n’ont aucun intérêt à falsifier les informations trouvées. En confrontant les réponses des différents nœuds, Chainlink est capable de détecter les fausses informations. Les nœuds pris en défaut peuvent être pénalisés en n’étant pas payés ou en subissant une dégradation de leur réputation.

Le token Chainlink (LINK)

Le jeton LINK est un élément primordial pour le fonctionnement du réseau Chainlink. Il s’agit d’un token de type ERC-20 qui fonctionne sur la blockchain Ethereum.

Les récompenses versées en LINK ont pour but d’inciter les nœuds à bien exécuter leur tâche. Le demandeur d’information rémunère les nœuds du réseau qui lui fournissent les bonnes données. Ce sont les nœuds du réseau qui déterminent le prix en fonction des conditions du marché et de la demande pour la donnée en question.

De plus, les opérateurs des nœuds peuvent faire du staking de LINK. Ainsi, leur engagement et leur fiabilité est récompensé sur le long terme.

À mi-juillet 2022, il existe plus de 467,1 millions de LINK en circulation. Le nombre maximum de jetons qui peuvent être mis en circulation est plafonné à 1 milliard. L’offre actuelle correspond donc à environ 46 % de l’offre totale maximum.

Les cours cryptos sont connus pour être volatils, et Chainlink ne fait pas exception. Retour sur les grandes lignes de l’évolution du cours de Chainlink depuis sa création.

Le cours du Chainlink en 2022

À l’heure actuelle, le cours de Chainlink (LINK) est de [chainlink-price]. Certes, le contexte et les évènements de l’année 2022 ne sont pas favorables aux marchés cryptos et boursiers. Le jeton LINK est donc lui aussi affecté par ce bear market global.

Au 1er janvier 2022, le cours du jeton LINK était de 17,6 €. Durant le mois de janvier, le prix du LINK a augmenté jusqu’à dépasser les 25 €, avant de repartir à la baisse. Il est ainsi passé de près de 25 € le 10 janvier à moins de 13 € le 24 janvier, soit 50 % de baisse en deux semaines.

Depuis lors, le prix du LINK évolue entre 11 € et 17 €. Au 18 juillet 2022, la valeur du jeton Chainlink se situe 86 % en-dessous de son record historique (ATH).

L’historique du cours de Chainlink

Comme la plupart des jetons, le LINK a débuté à un prix très bas. Lors de son lancement, il valait à peine une dizaine de centimes. Le cours est resté très bas pendant plus d’un an. En mai 2019, le cours du LINK a durablement dépassé la barre de l’euro, sans pour autant décoller. Le prix a évolué entre 1 € et 4 € jusqu’en juin 2020.

C’est là que les choses se sont accélérées. Le prix du LINK a atteint un premier sommet à 16 € le 15 août 2020. Après un plongeon qui va conduire le LINK autour de 7 € en septembre, le cours est reparti de plus belle. Il a alors entamé un bull run qui l’a mené vers son ATH. En effet, le cours de 52,07 € atteint le 10 mai 2021 reste, encore à ce jour, le record historique du Chainlink.

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