La croissance de l’espace blockchain fait de l’interopérabilité une exigence cruciale pour que les applications décentralisées fonctionnent efficacement. Le réseau Omnichain a pour objectif de répondre à cette exigence.
Le réseau Dojima permet des interactions entre les chaînes EVM et non-EVM tout en offrant un terrain de jeu aux développeurs. Cette nouvelle ouvre la voie à une nouvelle ère d’efficacité et de simplicité de la blockchain.
L’écosystème de la blockchain est devenu une industrie de plusieurs milliards de dollars suite à l’essor des crypto-monnaies. Au fur et à mesure de l’expansion et de l’évolution de l’espace blockchain, la fonctionnalité des contrats intelligents a donné naissance à des milliers de DApps.
Ces dernières correspondent à des applications Web3 décentralisées rendues possibles par la blockchain.
Il existe une multitude de réseaux blockchain et de DApps. Il reste encore cependant difficile de les faire communiquer entre elles.
Interopérabilité entre les blockchains
Les blockchains ne sont pas interopérables par nature. L’écosystème est fragmenté de divers réseaux de couche 1 et de couche 2. Pour parvenir à une intégration transparente entre les blockchains, les développeurs doivent adopter l’approche Omnichaîne.
Cependant, le nombre de places de marché et d’outils standardisés permettant de créer des protocoles inter-chaînes et des DApps plus rapides est limité.
Dojima Network répond à cette problématique. L’entreprise propose sa propre plateforme, Omnichain. Celle-ci a pour but de servir de couche universelle et d’unifier les blockchains indépendamment de leur compatibilité avec la machine virtuelle Etherum.
Par ailleurs, la plateforme comprend une place de marché qui fournit aux développeurs une gamme complète d’outils.
La solution vise à réduire les obstacles techniques à la construction d’une chaîne croisée. Elle compte pour cela éliminer la nécessité de créer à partir de zéro.
Il sera ainsi possible pour les développeurs de créer des applications complètes à partir de modèles en quelques minutes seulement.
Après un lancement test de 15 mois et 100 000 heures de développement, Dojima a récemment lancé la version alpha de son réseau principal, Stagenet.
Au cours de cette phase, le réseau Dojima intégrera des blockchains partenaires. Le but est de leur permettre de tester les fonctionnalités avant de les déployer sur le réseau principal.
La plateforme Omnichain utilise une approche centrée sur l’utilisateur. Elle compte attirer un large panel de développeurs grâce à sa place de marché et ses outils robustes, plutôt que sur l’intégration des mêmes acteurs.
La route vers le mainnet
L’équipe de Dojima a passé l’hiver cryptographique 2021 à élargir sa liste et à renforcer son protocole. Celle-ci a notamment annoncé des partenariats avec d’importantes sociétés de capital-risque.
Par ailleurs, Testnet et Stagenet ont tous deux connu un succès immédiat. Stagenet a enregistré des centaines de milliers de transactions au cours de sa première journée d’activité.
La plateforme se concentre désormais sur la réalisation d’audits de Stagenet et sur la préparation du lancement du mainnet. La feuille de route de Dojima prévoit également le lancement d’un jeton, dont les détails seront communiqués prochainement.
Apparue comme une solution financière, la technologie blockchain est désormais adoptée dans de nombreux secteurs, avec des cas d’utilisation en constante expansion.
En effet, les blockchains sont le pilier de la révolution du Web3. Leur interopérabilité est une nécessité pour répondre aux attentes du Web3.
D’ailleurs, les solutions Omnichain comme Dojima Network assurent la communication entre les réseaux, contrairement aux blockchains natives.
En adoptant cette approche, Dojima participe à l’objectif de créer des blockchains unifiées dans un monde numériquement interconnecté.
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